Egalité des chances : un jeu de dupes

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 Et l’on voit réapparaître des mesures en faveur de l’égalité des chances. On a échappé de justesse à l’expression «  discrimination positive ». Il faut dire qu’après l’essai raté de la parité en politique, les conseillers du Président diversifient les mots. Car la loi sur la parité laisse un goût amer dans la bouche des femmes. Huit ans après sa promulgation, la France est toujours en bas du tableau des pays de l’Europe pour le nombre de femmes en politique. C’est dire l’enthousiasme et l’efficacité dont les partis politiques ont fait preuve ! Et l’on se pince à entendre l’ex-président de l’UMP conditionner le financement des partis au respect de la diversité. Quand son propre camp s’est empressé de transgresser, élection après élection, la loi sur la parité. Préférant payer les amendes prévues pour non respect à la loi.


C’est donc stupéfiant de voir que l’on nous ressert le même plat avec une autre sauce. Et de prendre comme exemple Richard Descoings, directeur de Sciences Po. En effet, son action d’intégrer des élèves venus des milieux modestes, a marchée. Mais il y avait derrière une vraie volonté de réussite. Alors que là, le Président va imposer aux directeurs des grandes écoles l’obligation à « l’égalité des chances ». Toutes les chances sont réunies, en effet, pour que cette mesure capote.


C’est une louable intention que de vouloir donner l’égalité des chances aux minorités. Mais cela devient un jeu de dupes quand on n’est même pas capable de faire une place à celles qui représentent la moitié de l’humanité !

 

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