Le contribuable paiera.......

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Edito de Tita A- Zeitoun 

En 1929, les banquiers sautaient par la fenêtre pour se suicider,
Aujourd'hui, ils restent tranquillement dans leurs fauteuils,

Le contribuable paiera .......

Car les perdants ne sont pas les banquiers et leurs directeurs d'agence qui selon l'humeur accable ou sauve un dirigeant d'entreprise. Les laissers pour compte sont les particuliers, les entrepreneurs individuels, les PME, les PMI.....

Les établissements financiers les persécuteront jusqu'à retrouver le capital prêté, sous quelque forme que ce soit, les intérêts qui vont avec, et les commissions ou pénalités pour retard de paiement d'une mensualité, représentation d'un chèque, de l'ordre de 80€ par accident. Il suffit de connaître le nombre d'incidents de paiements pour savoir que les banques en France vont moins mal que celles des autres pays, grâce à leur activité détail, activité détail entièrement financée par les français dans leur ensemble.

Et pourtant, les banquiers et leurs directeurs d'agence, conseils de la grande majorité des petits épargnants, leurs auront fait perdre les petites économies qui étaient placées, sur leurs "bonnes" informations, sur un PEA, dans des actions de leurs établissements de préférence, dont le cours de bourse a fondu comme neige au soleil. En conséquence l'argent des petits entrepreneurs ou particuliers français ont suivi le même schéma.

Mais peu importe, l'un ne compense pas l'autre........ il faut l'avoir vécu. Il faut accompagner les entreprises pour savoir ces choses. En fait simples. Que, du haut de leur promontoire les ministres concernés du gouvernement et le Président de la République, ne peuvent détecter.

S'il y a de l'argent mal placé, ce sont ces milliards d'euros destinés aux PME, PMI, entreprises individuelles, particuliers, qui ont été confiés aux banques pour les distribuer à "bon escient". Les banquiers, très frileux avant la crise, le seront encore davantage après la crise. Et s'ils estiment normal que le feu ait été éteint en ce qui les concerne, contrairement au souhait justifié du Président de la République, ces milliards d'euros ne sauveront pas ces millions d'entrepreneurs. Car les banques se garantiront au maximum, feront en sorte de se couvrir, prendront, caution, nantissement, et toutes sortes de sureté, quand il est possible d'en prendre encore. Et ne rempliront pas, une fois de plus, leur rôle de marchands d'argent mais de prêteurs sur gage. Ils diront en guise d'explication ...."nous n'avions pas les garanties nécessaires...."

Certes....tondre un tondu....cela va s'avérer très difficile.

                                                                      
                                                                         
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Publié dans économie

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